Sommet des Brics : l’Afrique du Sud évite la question russe

Ce vendredi, l’Afrique du Sud a esquivé des questions sur la potentielle venue de Vladimir Poutine dans le pays. Au Cap, la capitale, une réunion avec des représentants diplomatiques des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) en vue du prochain sommet en août 2023, a lieu actuellement.

A l’occasion du sommet, le président russe a officiellement été convié par Pretoria à se rendre dans le pays. L’invitation a été formulée avant qu’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) visant M. Poutine ne soit ordonné.

En tant que membre de la CPI, l’Afrique du Sud est théoriquement censée arrêter le président russe s’il entrait sur son sol. Néanmoins, depuis le début de la guerre en Ukraine, Pretoria refuse de condamner Moscou, souhaitant maintenir leur neutralité, et conserver de bonnes relations avec la Russie.

« Nous ne pouvons pas permettre qu’un conflit dans une partie du monde remplace l’ambition d’éradiquer la pauvreté dans le monde, le plus grand défi mondial« , a déclaré la ministre des Affaires étrangères sud-africaine, Naledi Pandor. Depuis le début du conflit, l’insécurité alimentaire est croissante dans les pays pauvres, notamment en Afrique, en raison de l’augmentation du prix des denrées alimentaires.

Emma Larbi / AFP

Nucléaire : les Etats-Unis prêts à maintenir leur désarmement si la Russie « fait de même »

Jake Sullivan, conseiller à la sécurité nationale des Etats-Unis, a réaffirmé vendredi 2 juin la volonté de Washington de limiter son nombre de têtes nucléaires si la Russie en faisait autant.

Ce désarmement bilatéral est organisé par le traité New Start datant de 2010, qui remplaçait Start I, signé en 2002. Malgré les tensions liées à la guerre en Ukraine, New Start est toujours en vigueur jusqu’à 2026. Jake Sullivan a également fait part de l’intention de travailler à un nouveau sur un traité passée cette date, et à y inclure la Chine.

Benjamin Milkoff/Afp

Norvège : nouvelle action coup de poing contre des éoliennes illégales

600 jours après une décision de justice déclarant illégales le maintien en activité de 151 éoliennes en Norvège, celles-ci sont toujours en fonctionnement. En signe de protestation, des dizaines de militants écologistes ont bloqué vendredi à Oslo l’accès au bureau du Premier ministre. Les militants disent vouloir camper sur place jusqu’à samedi et disposent de chaînes et de cadenas pour s’enchaîner au cas où la police chercherait à les déloger. Cela fait une semaine déjà qu’ils protestent.

La Cour suprême norvégienne, la plus haute instance judiciaire du pays, avait conclu le 11 octobre 2021 que deux parcs d’éoliennes érigés sur la péninsule de Fosen bafouaient le droit de familles de la minorité samie à pratiquer leur culture, en l’occurrence l’élevage de rennes, un droit garanti par un texte de l’ONU. Le gouvernement a demandé des expertises complémentaires dans l’espoir de trouver des mesures susceptibles de permettre une coexistence entre éoliennes et élevages de rennes.

Fanny Séguéla / AFP

OTAN : le secrétaire général Jens Stoltenberg présent à l’investiture d’Erdogan

Vers des discussions entre la Turquie et l’OTAN pour l’entrée de la Suède dans l’alliance transatlantique ? L’OTAN a confirmé ce vendredi 2 juin que son secrétaire général, Jens Stoltenberg, se rendrait à Ankara samedi 3 juin. Il participera à la cérémonie d’investiture de Recep Tayyip Erdogan, réélu à la présidence de la Turquie le 28 mai dernier.

Jens Stoltenberg avait déjà annoncé jeudi 1er juin sa volonté de se rendre en Turquie prochainement. Le secrétaire général de l’OTAN a pour ambition de tenter de lever l’opposition de la Turquie à l’entrée de la Suède dans l’alliance, alors que le pays est candidat pour l’adhésion. Il s’entretiendra avec le président turc et de hauts fonctionnaires, lors d’entretiens bilatéraux.

Pour rappel, la Turquie bloque l’entrée de la Suède dans l’OTAN depuis plusieurs années. En mars 2023, Recep Tayyip Erdogan avait accepté l’entrée de la Finlande, mais refusait toujours celle de la Suède. Il reproche au pays nordique de ne rien faire contre la présence de « terroristes kurdes » sur son sol.

Louis rousseau/Afp