Caspet Ruud et Iga Swiatek qualifiés, Diany Parry éliminée… le bilan de Roland-Garros à la mi-journée

Le deuxième tour se poursuit en ce moment à Roland-Garros. On fait un bilan au milieu de la journée.

Le clan tricolore sur un fil

Fin de parcours pour la jeune Diane Parry. Elle n’a pas existé face à la Russe Mirra Andreeva, ne remportant que trois petits jeux, s’inclinant 1-6, 2-6. Il faudra compter sur le phénomène de 16 ans au prochain tour. La dernière française en lice, Océane Dodin, 122e au classement WTA, affronte elle la Tunisienne Ons Jabeur, tête de série numéro 7, en fin d’après-midi

Chez les hommes, les dernières chances françaises reposent sur les épaules d’Arthur Rinderknech, 78e mondial. La tâche sera rude : il affronte l’Américain Taylor Fritz, numéro 8 mondial.

Alors qu’on célèbre les 40 ans de la victoire de Yannick Noah, ne pas voir de Français au troisième tour est donc probable.

Il ne reste que deux français en lice à Roland-Garros. Crédit : CELSA

Des favoris au rendez-vous

La Kazakhe Elena Rybakina, tête de série numéro 4, a battu en deux sets Anna Karolina (6-3, 6-3). Favorite du tournoi, la Polonaise Iga Swiatek a elle déroulé face à l’Américaine Claire Liu, en la battant en deux sets.

Chez les hommes, l’Américain Frances Tiafoe, tête de série numéro 12, a recollé à 1 set partout face au Russe Aslan Karatsev. Casper Ruud s’est fait peur pendant un set face à l’Italien Giulio Zeppieri, mais peut continuer à rêver d’une autre finale à Roland-Garros, un an après sa défaite face à l’absent Rafael Nadal.

Une night session reprogrammée

Après le forfait de Gaël Monfils, c’est l’Allemand Alexandre Zverev, ancien demi-finaliste du tournoi, qui affrontera le Slovaque Alex Molcan dans la soirée.

Le troisième tour démarre ce vendredi 2 juin.

UL

France : le ministre du commerce extérieur annonce une visite au Brésil et au Chili

Olivier Becht, ministre délégué chargé du commerce extérieur, doit se rendre la semaine prochaine au Brésil et au Chili, pour sa première visite en Amérique latine. M. Brecht doit d’abord se rendre au Brésil, du 5 au 6 juin, avant d’aller au Chili les 7 et 8 juin.

Selon la porte parole du ministère des Affaires étrangères, Anne-Claire Legendre, l’objectif est notamment de « renforcer les liens entre les secteurs français et brésilien », le Brésil étant la deuxième destination des investissements étrangers français dans les pays émergents. 

Benjamin Milkoff/AFP

Soudan : les Etats-Unis imposent des sanctions aux dirigeants

Washington a annoncé jeudi 1er juin prendre des sanctions économiques et liées aux visas contre contre les dirigeants du Soudan. Anthony Blinken, chef de la diplomatie américaine, avait mis en garde quelques heures plus tôt, en marge d’une réunion ministérielle de l’Otan à Oslo (Norvège), ceux « qui ont mené le Soudan dans la mauvaise direction ».

La veille, l’armée, dirigée par Abdel Fattah al-Burhane, s’était retirée des négociations de cessez-le-feu menées par les Etats-Unis et l’Arabie saoudite. Une décision qui a enterré cette trêve, jamais respectée, mise en place le 22 mai et prolongée de cinq jours lundi.

Benjamin Milkoff/AFP

Le premier crime contre l’humanité retenu par la justice suisse

C’est historique. Une cour d’appel suisse a confirmé ce jeudi la condamnation à 20 ans de prison d’Alieu Kosiah, ancien chef de guerre libérien. Elle retient pour la première fois l’accusation de crimes contre l’humanité.

La défense, qui conteste tous les griefs, demandait l’acquittement. Alieu Kosiah avait été jugé coupable en juin 2021, par le Tribunal pénal fédéral, de multiples atrocités commises durant la première des deux guerres civiles successives du Liberia. Entre autres, meurtres, viol, exploitation d’enfants, pillages et traitements cruels.

L’homme de 48 ans s’était installé en Suisse en 1998 et y avait été arrêté en 2014. C’est la première fois que des crimes contre l’humanité sont jugés dans ce pays, où l’inculpation de ce chef d’accusation n’a été rendue possible que par un changement de loi en 2011. Au Libéria, seule une poignée de personnes ont été condamnées jusqu’à présent pour leur participation à la guerre civile.

Léo Guérin