Le ministère de l’Économie épingle certains influenceurs publiquement

La direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes publie sur les réseaux sociaux une première série de noms d’influenceurs ayant fait l’objet d’un rappel à la loi pour “pratiques commerciales trompeuses”.

Une influenceuse en plein tournage. Crédits : NoSufferSociety via Pixabay

Leurs noms sont placardés en grand sur le compte Twitter de la répression des fraudes (DGCCRF). Capucine Anav, Illan Castronovo, ou encore Simon Castaldi sont les premiers influenceurs à être sanctionnés de la sorte par Bercy. Trente noms seront divulgués au total.

Ces influenceurs ont fait l’objet d’un contrôle entre les mois de novembre et décembre 2022. Résultat : ils n’auraient pas respecté les règlements concernant les partenariats commerciaux. Leur sanction intervient au lendemain de l’adoption au Parlement du guide des bonnes pratiques des influenceurs.

« manque de professionnalisme »

La DGCCRF reproche à Capucine Anav, ex-candidate de Secret Story, un « manque de professionnalisme« . La jeune femme de 36 ans n’aurait par exemple pas indiqué la visée commerciale de ses contenus publicitaires, ou encore vanté les supposés bienfaits d’un produit sans qu’aucun élément scientifique ne le prouve.

Cette mesure humiliante et ostentatoire s’étend au-delà du compte Twitter de la DGCCRF. Les influenceurs rappelés à l’ordre ont également reçu l’obligation de publier un message rédigé par la répression des fraudes. Ils doivent le repartager en story pendant 30 jours, afin de sensibiliser un maximum de leurs abonnés.

 

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Léo Guerin

Disparition de Delphine Jubillar : détention prolongée pour le mari

La justice a décidé ce vendredi 2 juin de maintenir en détention Cédric Jubillar, accusé du meurtre de son épouse Delphine. L’infirmière et mère de deux enfants a disparu fin 2020 dans le Tarn. Le juge des libertés et de la détention a justifié sa décision par la nécessité de conserver les preuves, et par « les risques de pressions sur des témoins, les garanties de représentation en justice, qui seraient selon le magistrat insuffisantes, et le trouble exceptionnel et persistant à l’ordre public ».

La défense de Cédric Jubillar estime que le dossier ne comporte aucune preuve de la culpabilité de ce peintre plaquiste. Il reste détenu depuis le 18 juin 2021, date de sa mise en examen pour meurtre. La prison de Seysses, où il se trouve, est « l’une des pires de France, dans des conditions de détention qui sont déplorables, a fortiori lorsqu’on est à l’isolement », a souligné son avocat.

Léo  Guérin / AFP

Football : enquête ouverte contre José Mourinho par l’UEFA

L’UEFA a ouvert une enquête ce vendredi 2 juin pour « propos insultant » contre l’entraîneur de l’AS Rome, José Mourinho. L’instance européenne lui reproche des injures à l’encontre de l’arbitre de la finale de la Ligue Europa, Anthony Taylor. Il pourrait être suspendu pour les prochaines rencontres européennes qu’il disputera.

Son équipe a perdu la finale de Ligue Europa aux tirs au buts contre le FC Séville ce mercredi 31 mai. C’est la première fois de sa carrière que José Mourinho s’incline lors d’une finale européenne.

Ulysse Llamas/AFP

Pesticides : une commission d’enquête parlementaire créée par des députés PS

Une commission d’enquête sur « l’incapacité de la France à maîtriser les impacts des pesticides » s’apprête à être créée par les députés du Parti socialiste (PS).

Alors que l’État se retrouve devant la justice pour « carence fautive » dans la protection de la biodiversité, les députés socialistes ont annoncé vendredi qu’ils allaient créer une commission d’enquête parlementaire sur « l’incapacité de la France à maîtriser les impacts » des pesticides. Le but ? Accroître la pression déjà exercée sur l’État par plusieurs ONG.

Le groupe PS a décidé d’utiliser son « droit de tirage » – à savoir, une commission d’enquête par an – pour rechercher « les causes de l’incapacité de la France à atteindre les objectifs des plans successifs de maîtrise des impacts des produits phytosanitaires sur la santé humaine et environnementale« , selon un communiqué.

Les socialistes, qui ont ces dernières années mené plusieurs initiatives en faveur de la « santé humaine et environnementale« , voient dans cette prochaine commission d’enquête « un exercice de vérité et aussi une contribution utile au moment où le gouvernement entend renouer avec un plan ambitieux Ecophyto 2030 » pour développer les alternatives aux pesticides.

Ambre Mathieu Xerri/AFP