Lancement du « média citoyen » de gauche

Ce mercredi, un nouveau « média citoyen » doit être présenté lors d’une soirée de lancement retransmise sur YouTube. Porté par des sympathisants de la France insoumise, ses fondateurs se défendent de toute propagande.

Crédit : Tiraden CC
Crédit : Tiraden CC

Un « média citoyen » mais « pas une télé Mélenchon ». Ce mercredi, une poignée de personnalités étiquetées de gauche s’apprêtent à présenter un nouveau média d’information, intitulé sobrement « Le Média ». A partir du 15 janvier, le journal d’information sera diffusé tous les soirs, sur internet.  L’objectif affiché : « renouveler le traitement de l’information ». D’ici début décembre, une douzaine de journalistes seront recrutés.

Un média insoumis ?

Le présence à la tête du média de Sophia Chikirou et Gérard Miller n’est pas sans poser problèmes. Respectivement conseillère en communication de Jean-Luc Mélenchon et sympathisant de la France insoumise, la question de leur indépendance et celle du média est soulevée. Face aux questionnements, ils se défendent de toute propagande. Pour preuve, le soutien au-delà des rangs de la France insoumise, dans leur manifeste publié dans Le Monde, le 25 septembre dernier. « Des gens comme Philippe Poutou, Aurélie Filippetti ou Arnaud Montebourg, il est difficile de dire qu’ils sont soumis aux insoumis« , se défend Gérard Miller auprès d‘Europe1.fr.

Le nouveau média, ouvertement engagé dans sa ligne éditoriale, se souhaite « pluraliste, écologiste, humaniste et anti-raciste ». La soirée de lancement de ce mercredi, retransmise sur YouTube à 20h, doit éclaircir la situation juridique et financière du futur média.

Dorine Goth

Dix fois plus d’enfants obèses en quarante ans

Une étude de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dévoile ce mercredi que le nombre d’enfants obèses a été multiplié par dix au cours des quatre dernières décennies. L’OMS a appelé les États à mener des politiques de santé pour lutter contre ce fléau.

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Le nombre d’enfants obèses dans le monde a été multiplié par dix en quarante ans selon une étude conduite par l’Imperial College de Londres et l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et publiée ce mercredi. L’étude explique que malgré tout, le nombre d’enfants en insuffisance pondérale reste supérieur. Une tendance qui pourrait néanmoins s’inverser d’ici à 2022 si l’obésité juvénile continue d’augmenter de la même manière. L’OMS a appelé à lutter de front contre ces « deux fléaux » de la malnutrition.

Entre 1975 et 2016, le nombre de jeunes de 5 à 19 ans considérés comme obèses est passé de 11 millions à 124 millions. Toutes les régions du monde sont concernées et les pays les plus touchés sont certaines îles de Polynésie – comme les îles Cook où plus de 30% des jeunes sont touchés par la maladie – les États-Unis, où le taux dépasse les 20%, l’Égypte ou encore l’Arabie Saoudite.

Inégalité d’accès aux produits sains selon les milieux sociaux

Le principal auteur de l’étude, le professeur Majid Ezzati, a pointé du doigt l’inégalité d’accès à une nourriture saine et nutritive selon les milieux sociaux. «Il nous faut les moyens de faire en sorte que les aliments sains et nutritifs soient davantage disponibles, dans les foyers comme dans les écoles, en particulier dans les familles et les communautés défavorisées […]», a-t-il déclaré.

Selon le docteur Fiona Bull, coordonnatrice du programme pour la surveillance et la prévention en population des maladies non transmissibles à l’OMS, les États concernés doivent agir rapidement. « Les pays doivent en particulier viser à réduire la consommation de produits alimentaires bon marchés, ultratransformés, fortement caloriques et pauvres en nutriments, a-t-elle expliqué. Il convient aussi de réduire le temps que les enfants consacrent aux activités de loisirs sur écran et sédentaires en favorisant une plus grande activité physique par le sport et des loisirs actifs. »

Clara Charles

Présidence des Républicains : deux challengers face à Wauquiez

Laurent Wauquiez ne sera pas seul à convoiter la présidence des Républicains. Florence Portelli et Maël de Calan ont déclaré disposer de l’ensemble des parrainages nécessaires pour être candidats.

Ils seront au moins trois. Sur la ligne de départ pour la présidence des Républicains fin décembre, Laurent Wauquiez sera entouré de Florence Portelli, maire de Taverny (Val d’Oise) et de Maël de Calan, conseiller départemental du Finistère. Ces deux personnalités encore inconnues du grand public profitent de ce tremplin pour faire exister leurs idées au sein des Républicains. C’est également une manière de ne pas laisser le parti aux mains de l’actuel vice-président, Laurent Wauquiez, qui incarne une droite dure.

  • Une fidèle de François Fillon

Florence Portelli est l’une des plus précoces à s’être déclarée candidate, en août dernier. Après le retrait de Xavier Bertrand et de Valérie Pécresse, celle-ci a finalement décidé de se lancer. La veille du dépôt des parrainages ce mardi 10 octobre, elle assure à l’AFP qu’elle disposera de toutes les signatures « mercredi matin ».

Celle qui a été porte-parole de François Fillon pendant la campagne présidentielle refuse d’être qualifiée de conservatrice. Cette étiquette lui est attribuée car elle tolère la présence de militants de « sens commun », un mouvement catholique intégriste, au sein des Républicain.

Florence Portelli, maire de Taverny (Val d'Oise)/ AFP PHOTO / LOIC VENANCE
Florence Portelli, maire de Taverny (Val d’Oise)/ AFP PHOTO / LOIC VENANCE

Elle se dit proche d’ « une droite sociale, héritée de Philippe-Séguin et engagée dans la lutte contre les fractures sociales et territoriales« , affirmait-elle au Figaro. Elle met en avant son intérêt pour la culture. Celle qui apprécie pendant ses heures de loisir de jouer du piano a développé la pratique de la musique dans les écoles de sa commune.

 

 

 

 

 

  • Maël de Calan, le juppéiste

Maël de Calan, conseiller départemental du Finistère, était peut-être le moins connu des prétendants à la présidence des Républicains. Porte-parole d’Alain Juppé lors de la primaire, il s’est lancé dans la course aux parrainages avec l’aide de plusieurs personnalités de droite. Il affirme avoir rassemblé la totalité des signatures. Lundi dans l’après-midi il disposait de  » plus de 2 000 adhérents » et de « 21 ou 22 parlementaires« .

Maël de Calan aux côté d'Alain Juppé. / AFP PHOTO / FRED TANNEAU
Maël de Calan aux côté d’Alain Juppé. / AFP PHOTO / FRED TANNEAU

Maël de Calan met en avant une candidature collective, représentant toutes les « couleurs de la droite« . Interrogé sur France 2, il assure être soutenu par « de nouveaux visages qui ont fait des choix différents à la primaire« . Il cite Arnaud Robinet, maire de Reims, le vice-président au conseil de Paris Jean-Baptiste de Froment, proche de Nicolas Sarkozy, mais aussi Xavier Bertrand et Valérie Pécresse.

Cette candidature est une opposition claire à Laurent Wauquiez. Le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes incarne une « droite très clivante et très intransigeante » aux yeux du candidat breton. Au contraire, il voudrait être le chantre « d’une droite ouverte, humaniste et européenne« .

 

Dernier appel pour le dépôt des parrainages : mercredi 11 octobre, 20 heures. Un dernier candidat pourrait s’ajouter. Il s’agit de Daniel Fasquelle, député du Pas-de-Calais. Dimanche 8 septembre, il a déclaré avoir recueilli « 2000 parrainages » d’adhérents.

Elisa Centis

Télévision : les séries à ne pas louper cet automne

Cillian Murphy incarne Thomas Shelby (au centre) dans la série Peaky Blinders.
Cillian Murphy incarne Thomas Shelby (au centre) dans la série Peaky Blinders. (source)

#Séries L’automne est là, le vent la pluie, et le froid aussi. C’est donc la période idéale pour vous draper dans votre plaid avec une tasse de thé bien chaud et surtout, devant une bonne série télé. Pour ce faire, voici un petit tour d’horizon des séries qui ont repris ou vont reprendre, pour tout ceux qui se seraient perdus en cours de route.

 

1) Ça commence

Suburra

C’est la série évènement de ce début d’année, produite par le géant Netflix. Elle est inspirée du film du même nom réalisé par Stefano Sollima, sorti en 2015 (lui-même inspiré d’un roman). Au programme : une plongée dans les dessous du pouvoir à Rome, dans le quartier de Suburra connu pour sa mauvaise réputation. La mafia, l’État italien et le Vatican s’affrontent dans un mélange de sexe, drogues et violence (ce qui n’est pas sans rappeler le pitch de Marseille, une autre production de Netflix tourné en France).

La première saison de la série comptera dix épisodes. Le premier a été diffusé le 6 octobre sur la plateforme de streaming. Pour vous mettre l’eau à la bouche, voici la bande-annonce de la saison 1.

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 The Cell

Cette série raconte la vie de Gaspard, un employé d’une compagnie d’assurance à l’existence ennuyeuse, jusqu’au jour où il se retrouve accusé d’un crime qu’il n’a pas commis. Enfermé dans une cellule en compagnie de dangereux criminels il se met à voyager à travers l’espace et le temps !

Le casting de cette production française promet de bons moments de rigolade : Julien Pestel (un habitué des Very Bad Blagues du Palmashow), Jérôme le Banner (hilarant dans Fatal de Michaël Youn), Davy Mourier, Frédérique Bel (méchamment drôle dans Vilaine) et Nicolas Meyrieux ( jeune talent du stand-up) sont réunis dans cette série au scénario improbable mais propice aux rebondissements hilarants. Vous l’avez compris : The Cell va vous faire marrer, et ça a commencé le 5 octobre sur studio 4.

2)  Ça reprend

Narcos

35122468443_3e51cdba7c_zPedro Pascal incarne le rôle de Javier Peña, un agent américain de la lutte anti-drogue. (source)

Au cas où vous n’auriez pas vu Narcos (et pour ne pas vous spoiler), sachez que le très puissant baron de la drogue colombien que nous suivions au début de la série est mort. Mais rien n’est fini pour autant : Si le cartel de Medellín est affaibli, celui de Cali est plus puissant que jamais.

L’intrigue de Narcos se focalise désormais sur la lutte commune de la Colombie et des États-Unis contre les plus puissants narcotrafiquants d’Amérique Latine. Narcos a également le mérite de vous faire travailler votre espagnol tout en expliquant des passages clés de l’Histoire des États-Unis. Si ce n’est pas encore fait, ruez-vous sur cette série passionnante qui entame sa quatrième saison sur Netflix.

Engrenages

Passionnante, addictive, Engrenages est LA série qui fait taire les mauvaises langues sur la qualité supposée moyenne de nos productions nationales (comparées aux séries américaines). Engrenages est saluée en France mais aussi à l’étranger où elle s’exporte et suscite des critiques enthousiastes.

Pour sa sixième saison, la série policière commence fort : un tronc humain est retrouvé dans le 20e arrondissement de Paris. C’est le début d’une longue et complexe enquête pour le personnage principal, la capitaine de police Laure Berthaud (Caroline Proust).

La saison 6 est diffusé depuis mi-septembre sur Canal +.

3)  Attention, ça va reprendre

Peaky Blinders

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Dans les années 1920, après la 1ère Guerre Mondiale, Thomas Shelby (Cillian Murphy) et ses frères sont à la tête du gang des Peaky Blinders, basé à Birmingham. Thomas Shelby gère les affaires d’une main de fer et a implacablement recours à la violence lorsque que cela est nécessaire.

Aucune date précise n’a été donnée pour la sortie de la 4ème saison de Peaky Blinders, mais celle-ci débarquera très certainement à la fin de l’automne, au vu de l’intensification des campagnes publicitaires sur les réseaux sociaux. On a vraiment hâte de retrouver le très (très) beau Thomas Shelby, qui a réussi à s’enrichir et à quitter les banlieues malfamées de Birmingham durant les trois saisons précédentes.

Scandal

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Olivia Pope, le personnage principal de Scandal. (crédits : Disney / ABC Television Group)

Olivia Pope (Kerry Washington) est de retour : nous avions laissé la « gestionnaire de crise » à la fin de la saison 6 sur un immense succès, puisque sa protégée Mellie Grant a été élue présidente des États-Unis. Mais les problèmes ne sont jamais bien loin pour la jeune femme, toujours au centre de complots et des convoitises…

Scandal est repartie pour une 7ème et dernière saison (la production de la série l’a confirmé). Il reste donc une dizaine d’épisodes avant la fin de cette série qui explore les dessous de la politique américaine et ses innombrables secrets inavouables. Si vous aimez les intrigues sombres où les plans sont toujours plus machiavéliques, Scandal est faite pour vous. Trois épisodes ont déjà été diffusés aux États-Unis. Pas de date de diffusion pour la France pour le moment mais cela ne saurait tarder ; il faudra être à l’affût.

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Asmaa Boussaha