Amiens : un proxénète de 17 ans condamné

Jugé lundi devant le tribunal pour enfants, un adolescent a reconnu avoir vendu les services de deux mineures début 2018. Il a été condamné.
Pensionnaires d’un foyer pour mineurs, les deux jeunes femmes s’étaient prostituées à plusieurs reprises sous la contrainte d’un autre adolescent de la maison d’enfants. -/ Crédit : Google Street View

C’est la première condamnation dans l’affaire de proxénétisme qui touche des mineurs d’un foyer du quartier Henriville à Amiens. Un jeune homme de 17 ans a été condamné à deux mois de prison avec sursis pour proxénétisme, lors d’une audience qui s’est déroulée à huis clos au tribunal pour enfants d’Amiens lundi 13 mai. Il devra également respecter son placement en foyer et verser 2500 euros aux deux adolescentes auxquelles il a porté préjudice.

Selon les informations du Courrier picard, l’adolescent avait posté, sur le site internet de chat en ligne Coco.fr, le profil des deux jeunes femmes, elles aussi pensionnaires du foyer. Elles devaient ensuite avoir des relations sexuelles tarifées avec des hommes majeurs. Le proxénète, qui a plusieurs fois accompagné les adolescentes sur les lieux des passes qu’il choisissait lui-même, empochait l’argent de la prostitution.

Une autre prévenue était à l’audience, rapporte France Bleu Picardie. Mineure à l’époque des faits, elle est poursuivie, elle aussi, pour proxénétisme. Un avertissement solennel lui a été prononcé.

Les clients devant la justice en octobre

Le second volet de cette affaire aura lieu le 1er octobre prochain au tribunal correctionnel d’Amiens. Fin avril, les enquêteurs avaient réussi à identifier treize clients, depuis renvoyés devant la justice.  L’un d’entre eux, chirurgien au CHU d’Amiens, avait été placé sous contrôle judiciaire. Il a reconnu avoir consulté le site de rencontres mais affirme avoir renoncé à avoir une relation sexuelle avec les jeunes femmes après avoir découvert leur âge.

Adrien Grange

Jérôme Lepeytre : « Pour Philippe Martinez, le syndicalisme se fait au plus près du terrain »

Ignoré par Emmanuel Macron, mis sur la touche par les gilets jaunes, relégué au second rang des syndicats derrière la CFDT, perte de 40 000 adhérents … C’est dans un contexte social tendu que Philippe Martinez doit défendre son bilan au 52e congrès de la CGT, qui se tient jusque vendredi 17 mai à Dijon.
Philippe Martinez, leader de la CGT. /Crédit : Pascal Van

Pas question pour le leader de la CGT de changer de ligne face au gouvernement. Est-ce la meilleure façon de défendre le salariat ? Jérôme Lepeytre, journaliste spécialiste des questions sociales répond à nos questions.

La politique de la chaise vide paie-t-elle ?

Jérôme Lepeytre : Il faut garder en tête que le refus de se rendre à Matignon est surtout symbolique. C’est une stratégie qui arrive peu de temps avant le début du Congrès, qui a débuté le 13 mai. L’intérêt pour Philippe Martinez et les cégétistes est de lancer un message. En ne se rendant pas dans un environnement institutionnel, avec le Premier ministre et les autres partenaires sociaux, ils montrent qu’ils s’opposent fermement aux orientations du gouvernement. Plusieurs fois la CGT a refusé de d’aller à un rendez-vous avec le gouvernement, dont elle dénonce le refus de dialoguer. C’est à mon avis une mauvaise stratégie car ça la fait sortir du champ des acteurs sociaux qui pèsent politiquement mais aussi médiatiquement. Mais pour Philippe Martinez, le syndicalisme se fait au plus près du terrain, dans les entreprises et dans la rue où l’on peut créer un rapport de force.

On a l’impression pourtant que les gilets jaunes ont obtenu plus du gouvernement en sept mois que la CGT en quatre ans. Qu’en pensez-vous ?

JL : Il est évident que la crise des gilets jaunes touche la CGT, tout comme les autres organisations syndicales. Contrairement à la CFDT qui condamne fermement les actes des gilets jaunes, la CGT essaie de garder un lien de proximité avec eux. Mais les revendications des gilets jaunes et celles des cégétistes ne sont pas les mêmes. Les gilets jaunes se sont mobilisés pour crier contre la hausse des impôts. La baisse des impôts n’est pas une revendication syndicale, au contraire, le discours anti-fiscal du mouvement ne passe pas très bien auprès des cégétistes. L’autre difficulté est qu’il n’y a pas de porte-parole chez les gilets jaunes. Comme le gouvernement, la CGT ne parvient pas à mettre en place un dialogue avec le mouvement qui n’est pas représenté.

Philippe Martinez a affirmé le 11 mai dans Le Parisien, qu’il garderait le même cap s’il est reconduit. Est-ce une bonne stratégie ?

JL : Perdre sa place de numéro 1 des syndicats au profit de la CFDT a été un électrochoc pour Philippe Martinez. Cela fait plusieurs années qu’il y a des problèmes en interne mais personne n’a jamais rien fait pour ne pas se mettre à dos les unions syndicales et fédérations locales, qui pèsent politiquement dans les régions. Philippe Martinez a beaucoup critiqué ces problèmes et a affirmé plusieurs fois qu’il fallait retourner sur le terrain, même si les résultats sont minimes.

Comment les syndicats peuvent en 2019 représenter les travailleurs à l’heure de l’ubérisation ?

JL : C’est une question qui est débattue auprès de tous les syndicats. Ont-ils vocation à défendre le salariat ou toutes les formes de travail. Ce sont certes des indépendants mais les syndicats dont la CGT prennent en compte le fait qu’il existe une forme de subordination entre eux et des plateformes comme Uber. Les syndicats ont déjà fait un travail pour tenter d’aller à la rencontre de ces travailleurs mais ils ont du mal à appréhender leurs revendications. Ils sont face à des personnes qui ne sont pas des salariés et qui sont donc moins sensibles aux discours syndicalistes. Ces travailleurs n’ont pas forcément vocation à faire leur carrière chez Uber. Beaucoup de jeunes ont l’idée de travailler quelques années pour ces plateformes mais ils n’ont pas vocation à y rester. C’est un emploi temporaire. Les syndicats sont très en retard sur ces questions-là.

Pourquoi les jeunes ne se syndiquent pas ?

JL : Il y a évidemment des jeunes qui se syndiquent mais ils sont minoritaires. Les jeunes mettent de plus en plus de temps à trouver un emploi stable et donc à entrer dans un syndicat. Il est plus facile de faire partie d’un syndicat quand on est à temps plein et en CDI. La syndicalisation des précaires est compliquée.

Propos recueillis par Eva Mbengue

Vatican : un colloque sur la biodiversité mobilise scientifiques et directeurs de muséums d’histoire naturelle

Les lundi 13 et mardi 14 mai, des experts scientifiques se réunissent en colloque au Vatican pour parler de la préservation de la biodiversité.
« Nous avons besoin d’un argument solide pour convaincre les gens de l’importance de la biodiversité ». / Crédits : Brad Smith Creative Commons

Entre espoir et défaitisme après un rapport choc de l’ONU, des experts étaient réunis pour un colloque sur la préservation de la biodiversité intitulé « Arche de Noé pour le XXIe siècle », organisé par l’Académie pontificale des sciences. La grand messe des scientifiques intervient une semaine après la publication d’un rapport choc de l’ONU dénonçant le déclin de la nature et de ses espèces vivantes. Environ un million d’espèces animales et végétales sont déjà menacées d’extinction, et beaucoup pourraient disparaître « dans les prochaines décennies » rapporte la publication.  Les directeurs de muséums d’histoire naturelle se sont mobilisés, bien que pessimistes.

Besoin d’un argument solide

« Nous avons besoin d’un argument solide pour convaincre les gens de l’importance de la biodiversité« , relève Peter Raven, professeur de botanique à l’université de Saint-Louis aux Etats-Unis. « Or, si on évoque par exemple l’importance cruciale des micro-organismes pour la vie sur terre, y compris humaine, les gens « perdent tout intérêt« , déplore l’expert.

« Pourtant, sans les bactéries nous ne serions rien » affirme de son côté le directeur du Muséum d’histoire naturelle de Paris, Bruno David, en rappelant qu’elles sont dix fois plus nombreuses dans notre corps que les cellules humaines et qu’elles jouent un rôle indispensable, en particulier dans la digestion.

« La biodiversité c’est comme les rivets de la tour Eiffel : si vous en enlevez un, rien ne se passe, deux non plus, et ainsi de suite jusqu’à ce que la tour s’effondre, et vous ne saurez jamais lequel était le plus important« , observe M. David.

Anne-Cécile Kirry avec AFP

Cérémonies des Molières : carton plein pour La Machine de Turing, confirmation pour Blanche Gardin et irruption de gilets jaunes

La 31e cérémonie des Molières, qui s’est déroulée lundi 13 mai sous l’égide de l’humoriste Alex Vizorek, a sacré la pièce La Machine de Turing de Benoît Solès. Blanche Gardin a quant à elle été récompensée par le Molière de l’humour, pour la deuxième année consécutive. La cérémonie a également été marquée par l’interruption sur scène de gilets jaunes qui ont critiqué des coupes dans le budget de la culture.

La soirée, qui s’est déroulée aux Folies Bergère à Paris, a été diffusée en différé en deuxième partie de soirée sur France 2. La chaîne publique aura pris soin de couper une séquence où des gilets se sont introduits sur scène, au nom de la « maîtrise de l’antenne », a-t-elle indiqué. Jean-Marc Dumontet, président de la Nuit des Molières, a affirmé que les manifestants ont pénétré dans l’enceinte du théâtre « par les toits ».

La remise des Molières des « gilets jaunes »

Interrompant le maître de cérémonie Alex Vizorek peu après le début de la soirée, ils ont critiqué des coupes budgétaires dans le domaine de la culture et ont annoncé remettre « le Molière du déshonneur » à Emmanuel Macron, prenant également à parti le ministre de la Culture Franck Riester, présent dans la salle. Les manifestants, qui ont quitté la salle en scandant des chants hostiles au gouvernement, ont été accueillis par un public gêné et hésitant. Certaines huées ont été poussées tandis que l’humoriste Blanche Gardin, entre autres, s’est levée pour applaudir.

Franck Riester a quant à lui tweeté en fin de la soirée « La France est un pays de théâtre, une nation de spectacle », sans autre référence à cet incident.

Sacre de Blanche Gardin et de La Machine de Turing

La comédienne Blanche Gardin a obtenu un second Molière de l’humour pour son spectacle Bonne nuit Blanche – un trophée qu’elle avait été la première femme à recevoir l’an passé. Cette année, la catégorie présentait un palmarès exclusivement féminin, pour la première fois dans la courte histoire de ce prix créé en 2016. « Dans cette période sinistre, l’humour relève plus de la médecine d’urgence que du divertissement », a lâché l’humoriste dans son discours de remerciement. Elle est également revenue sur sa relation avec Louis CK, l’humoriste américain controversé pour des accusations d’exhibitionnisme, avec beaucoup d’ironie.

Quant au théâtre privé, c’est La Machine de Turing qui a raflé la mise. Cette pièce de Benoît Solès, qui s’inspire de l’histoire du mathématicien britannique qui a percé au jour le code secret de l’Enigma des nazis pendant la Seconde Guerre mondiale, a remporté quatre nominations : meilleur spectacle dans le théâtre privé, meilleur comédien dans le privé et meilleur auteur francophone vivant pour Benoît Solès, et meilleur metteur en scène dans le privé pour Tristan Petitgirard.

Un carton plein aux dépends de la pièce concurrente, Le canard à l’orange, pièce de boulevard de William Douglas Home remontée par Nicolas Briançon qui a essuyé plusieurs déceptions. Elle a seulement décroché une statuette, celle de meilleur comédien dans un second rôle pour Vincent Vincentelli, sur sept nominations.

Du côté du théâtre public, La nuit des rois de Shakespeare, mise en scène par l’Allemand Thomas Ostermeier dans une version audacieuse qui a secoué la Comédie Française, a remporté le Molière de la meilleure pièce.

Marina Foïs a quant à elle obtenu le prix de la meilleure comédienne dans le théâtre public pour sa performance dans Les Idoles, une pièce de Christophe Honorés écrite en hommage à ces héros morts du sida. La comédienne a réaffirmé dans son discours son soutien à la communauté homosexuelle, sous le regard ému du dramaturge.

Audience en berne malgré un maître de cérémonie talentueux

 

Le maître de cérémonie Alex Vizorek a relevé son défi. / Crédit : Georges Biard.

L’humoriste Alex Vizorek aura réussi son pari en faisant rire la salle tout au long de la soirée, allégeant le ton d’une cérémonie qui a parfois connu des longueurs, mais non sans ironiser. « C’est toujours agréable de voir réunis tous ces gens de gauche dans une soirée de droite », a-t-il déclaré d’entrée de jeu. Un ton volontiers provocateur qu’a également adopté l’humoriste Fary, venu remettre à La Dégustation le Molière de la meilleure comédie en déclarant « Salut les blancs ! ».

Un manque de diversité souligné parmi les nommés et les spectateurs, à laquelle s’ajoute des difficultés à attirer un public large. La cérémonie a atteint la plus faible audience de son histoire hier soir, avec un peu moins de 600 000 téléspectateurs, contre plus d’un million l’an passé. La diffusion de la cérémonie en deuxième partie de soirée a sûrement joué dans ces résultats timides.

L’ENSEMBLE DU PALMARÈS
  • Molière du Théâtre privé

Les Crapauds fous, de Mélodie Mourey, mise en scène Mélodie Mourey, Théâtre des Béliers Parisiens et Le Splendid.

La Machine de Turing, de Benoit Solès, mise en scène Tristan Petitgirard, Théâtre Michel.

La Ménagerie de verre, de Tennessee Williams, mise en scène Charlotte Rondelez, Théâtre de Poche Montparnasse.

Mademoiselle Molière, de Gérard Savoisien, mise en scène Arnaud Denis, Théâtre Lucernaire et Théâtre Rive Gauche.

  • Molière du Théâtre public

Le Banquet, de Mathilda May, mise en scène Mathilda May, Arts Live Entertainment.

Les Idoles, de Christophe Honoré, mise en scène Christophe Honoré, Comité dans Paris et Théâtre de Vidy, Lausanne.

Kean, d’Alexandre Dumas, adaptation Jean-Paul Sartre, mise en scène Alain Sachs, BA Productions.

La Nuit des rois ou Tout ce que vous voulez, de William Shakespeare, adaptation Thomas Ostermeier, mise en scène Thomas Ostermeier, Comédie-Française, Salle Richelieu.

  • Molière de la Comédie

Le Canard à l’orange, de William Douglas Home, adaptation Marc-Gilbert Sauvajon, mise en scène Nicolas Briançon, Théâtre de la Michodière.

La Dégustation, d’Ivan Calbérac, mise en scène Ivan Calbérac, Théâtre de la Renaissance.

Fric-Frac, d’Édouard Bourdet, mise en scène Michel Fau, Théâtre de Paris.

Le Prénom, de Matthieu Delaporte et Alexandre de la Patellière, mise en scène Bernard Murat, Théâtre Edouard VII.

  • Molière de la Création visuelle

Chapitre XIII, de Sébastien Azzopardi et Sacha Danino, mise en scène Sébastien Azzopardi, Théâtre Tristan Bernard. Décors: Juliette Azzopardi – Scénographie: Père Alexandre et Pauline Gallot – Costumes: Pauline Yaoua Zurini – Lumière: Philippe Lacombe.

Fric-Frac, d’Édouard Bourdet, mise en scène Michel Fau, Théâtre de Paris. Décors: Bernard Fau et Citronelle Dufay – Costumes: David Belugou – Lumière: Joël Fabing.

Kanata – Épisode I – La Controverse, mise en scène Robert Lepage, Théâtre du Soleil. Scénographie: Ariane Sauvé, Benjamin Bottinelli, David Buizard, Martin Claude, Pascal Gallepe, Kaveh Kishipour, Etienne Lemasson – Costumes: Marie-Hélène Bouvet, Nathalie Thomas, Annie Tran – Lumière: Lucie Bazzo, Geoffroy Adragna, Lila Meynard – Vidéo: Pedro Pires, Etienne Frayssinet, Antoine J. Chami, Vincent Sanjivy, Thomas Lampis.

Thyeste, de Sénèque, mise en scène Thomas Jolly, La Piccola Familia. Scénographie: Thomas Jolly, Christèle Lefèbvre – Costumes: Sylvette Dequest – Lumière: Antoine Travert – Vidéo: Fanny Gauthier.

  • Molière du Spectacle musical

Chance!, d’Hervé Devolder, mise en scène Hervé Devolder, Théâtre La Bruyère.

Chicago, de Fred Ebb et John Kander, adaptation David Thompson et Nicolas Engel, mise en scène Walter Bobbie, Tania Nardini et Véronique Bandelier, Théâtre Mogador.

Opéraporno, de Pierre Guillois, mise en scène Pierre Guillois, Compagnie Le fils du grand réseau.

Yolande Moreau, Christian Olivier, Prévert, de Yolande Moreau et Christian Olivier, mise en scène Yolande Moreau et Christian Olivier, Astérios Spectacles.

  • Molière de l’Humour

– Michèle Bernier, dans Vive demain!, de Marie Pascale Osterrieth et Michèle Bernier, mise en scène Marie Pascale Osterrieth.

– Florence Foresti, dans Épilogue, de Florence Foresti, Xavier Maingon et Pascal Series, mise en scène Florence Foresti.

– Blanche Gardin, dans Bonne nuit blanche, de Blanche Gardin, mise en scène Maïa Sandoz.

– Caroline Vigneaux, dans Caroline Vigneaux, mise en scène Caroline Vigneaux.

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  • Molière du Jeune public

Les Aventures de Tom Sawyer, de Ludovic-Alexandre Vidal et Julien Salvia, mise en scène David Rozen, Théâtre Mogador.

Jules Verne, la comédie musicale, de Nicolas Nebot et Dominique Mattei, mise en scène Nicolas Nebot, Théâtre Edouard VII.

M comme Méliès, d’Élise Vigier et Marcial Di Fonzo Bo, mise en scène Élise Vigier et Marcial Di Fonzo Bo, Comédie de Caen / CDN de Normandie.

Verte, de Marie Desplechin, adaptation Léna Bréban et Alexandre Zambeaux, mise en scène Léna Bréban, Espace des Arts – Scène Nationale Chalon-sur-Saône.

  • Molière du Seul/e en scène

Le Fils, avec Emmanuelle Hiron, de Marine Bachelot Nguyen, mise en scène David Gauchard, Cie L’unijambiste.

Girls and Boys, avec Constance Dollé, de Denis Kelly, mise en scène Mélanie Leray, Théâtre du Petit Saint-Martin.

Ich Bin Charlotte, avec Thierry Lopez, de Doug Wright, adaptation Marianne Groves, mise en scène Steve Suissa, Théâtre de Poche-Montparnasse.

Un Cœur simple, avec Isabelle Andréani, de Gustave Flaubert, adaptation Isabelle Andréani, mise en scène Xavier Lemaire, Théâtre de Poche-Montparnasse.

  • Molière du Comédien dans un spectacle de Théâtre privé

– Nicolas Briançon, dans Le Canard à l’orange, de William Douglas Home, adaptation Marc-Gilbert Sauvajon, mise en scène Nicolas Briançon.

– Bernard Campan, dans La Dégustation, d’Ivan Calbérac, mise en scène Ivan Calbérac.

– Benoît Solès, dans La Machine de Turing, de Benoit Solès, mise en scène Tristan Petitgirard.

– Lambert Wilson, dans Le Misanthrope, de Molière, mise en scène Peter Stein.

  • Molière du Comédien dans un spectacle de Théâtre public

– Mathieu Amalric, dans La Collection, de Harold Pinter, mise en scène Ludovic Lagarde.

– Grégori Baquet, dans Hamlet, de William Shakespeare, adaptation Xavier Lemaire et Camilla Barnes, mise en scène Xavier Lemaire.

– François Morel, dans J’ai des doutes, de Raymond Devos et François Morel, mise en scène François Morel.

– Denis Podalydès, dans La Nuit des rois ou Tout ce que vous voulez, de William Shakespeare, adaptation Thomas Ostermeier, mise en scène Thomas Ostermeier.

  • Molière de la Comédienne dans un spectacle de Théâtre privé

– Anne Bouvier, dans Mademoiselle Molière, de Gérard Savoisien, mise en scène Arnaud Denis.

– Isabelle Carré, dans La Dégustation, d’Ivan Calbérac, mise en scène Ivan Calbérac.

– Anne Charrier, dans Le Canard à l’orange, de William Douglas Home, adaptation Marc-Gilbert Sauvajon, mise en scène Nicolas Briançon.

– Cristiana Reali, dans La Ménagerie de verre, de Tennessee Williams, mise en scène Charlotte Rondelez.

  • Molière de la Comédienne dans un spectacle de Théâtre public

– Francine Bergé, dans L’Échange, de Paul Claudel, mise en scène Christian Schiaretti.

– Rachida Brakni, dans J’ai pris mon père sur mes épaules, de Fabrice Melquiot, mise en scène Arnaud Meunier.

– Marina Foïs, dans Les Idoles, de Christophe Honoré, mise en scène Christophe Honoré.

– Florence Viala, dans LaLocandiera, de Carlo Goldoni, mise en scène Alain Françon.

  • Molière du Comédien dans un second rôle

– Pierre Benoist, dans Kean, d’Alexandre Dumas, adaptation Jean-Paul Sartre, mise en scène Alain Sachs.

– Sébastien Castro, dans Le Prénom, de Matthieu Delaporte et Alexandre de la Patellière, mise en scène Bernard Murat.

– Olivier Claverie, dans La Dégustation, d’Ivan Calbérac, mise en scène Ivan Calbérac.

– Jacques Fontanel, dans Kean, d’Alexandre Dumas, adaptation Jean-Paul Sartre, mise en scène Alain Sachs.

– Christophe Montenez, dans La Nuit des rois ou Tout ce que vous voulez, de William Shakespeare, adaptation Thomas Ostermeier, mise en scène Thomas Ostermeier.

– François Vicentelli, dans Le Canard à l’orange, de William Douglas Home, adaptation Marc-Gilbert Sauvajon, mise en scène Nicolas Briançon.

  • Molière de la Comédienne dans un second rôle

– Sophie Artur, dans Le Canard à l’orange, de William Douglas Home, adaptation Marc-Gilbert Sauvajon, mise en scène Nicolas Briançon.

– Sophie Bouilloux, dans Kean, d’Alexandre Dumas, adaptation Jean-Paul Sartre, mise en scène Alain Sachs.

– Brigitte Catillon, dans Le Misanthrope, de Molière, mise en scène Peter Stein.

– Ophélia Kolb, dans La Ménagerie de verre, de Tennessee Williams, mise en scène Charlotte Rondelez.

– Annie Mercier, dans Thyeste, de Sénèque, mise en scène Thomas Jolly.

– Sol Espeche, dans La Dama Boba – ou celle qu’on trouvait idiote, de Felix Lope de Vega, adaptation Benjamin Penamaria et Justine Heynemann, mise en scène Justine Heynemann.

  • Molière de la Révélation masculine

– Harrison Arevalo, dans Les Idoles, de Christophe Honoré, mise en scène Christophe Honoré.

– Aurélien Chaussade, dans Qui a peur de Virginia Woolf, d’Edward Albee, mise en scène Panchika Velez.

– Valentin de Carbonnières, dans 7 morts sur ordonnance, d’après Jacques Rouffio et Georges Conchon, adaptation Anne Bourgeois et Francis Lombrail, mise en scène Anne Bourgeois.

– Rudy Milstein, dans J’aime Valentine mais bon…, de Rudy Milstein, mise en scène Mikaël Chirinian.

  • Molière de la Révélation féminine

– Emeline Bayart, dans Fric-Frac, d’Édouard Bourdet, mise en scène Michel Fau.

– Alice Dufour, dans Le Canard à l’orange, de William Douglas Home, adaptation Marc-Gilbert Sauvajon, mise en scène Nicolas Briançon.

– Ariane Mourier, dans Le Banquet, de  Mathilda May, mise en scène Mathilda May.

– Justine Thibaudat, dans Kean, d’Alexandre Dumas, adaptation Jean-Paul Sartre, mise en scène Alain Sachs.

  • Molière de l’Auteur francophone vivant

– Pauline Bureau, pour Mon cœur.

– Virginie Despentes, pour King Kong théorie.

– Christophe Honoré, pour Les Idoles.

– Fabrice Melquiot, pour J’ai pris mon père sur mes épaules.

– Mélodie Mourey, pour Les Crapauds fous.

– Benoît Solès, pour La Machine de Turing.

  • Molière du Metteur en scène d’un spectacle de Théâtre privé

– Nicolas Briançon, pour Le Canard à l’orange, de William Douglas Home, adaptation Marc-Gilbert Sauvajon.

– Mélodie Mourey, pour Les Crapauds fous, de Mélodie Mourey.

– Tristan Petitgirard, pour La Machine de Turing, de Benoit Solès.

– Charlotte Rondelez, pour La Ménagerie de verre, de Tennessee Williams.

  • Molière du Metteur en scène d’un spectacle de Théâtre public

– Pauline Bureau, pour Mon cœur, de Pauline Bureau.

– Robert Lepage, pour Kanata – Épisode I – La Controverse.

– Mathilda May, pour Le Banquet, de Mathilda May.

– Thomas Ostermeier, pour La Nuit des Rois ou Tout ce que vous voulez, de William Shakespeare.

 

Maëlane Loaëc