Pédophilie, temple sexuel et impunité : les terribles révélations du docu sur R. Kelly (Delphine)

Le documentaire Surviving R. Kelly pourrait acter la fin du chanteur de R’n’B, après des décennies d’impunité.

Si le comportement plus que douteux de R. Kelly à l’égard des femmes a déjà fait l’objet de nombreuses accusations par le passé, le documentaire Surviving R. Kelly accable le chanteur. Diffusés dans le courant de la semaine dernière sur la chaîne Lifetime, les six épisodes (d’une durée totale de six heures) apportent de nouveaux éléments sur le personnage R. Kelly et ses névroses. On fait le point.

Aaliyah

Pédophilie

Rapports sexuels en public

You Are Not Alone

Le calvaire d’Andrea Lee

Aaliyah
L’attirance de R. Kelly pour les (très) jeunes femmes est connue de tous. Un goût pour les adolescentes que le chanteur a toujours eu, sans jamais tenter d’y remédier, notamment dans les années 1990. Alors au top de sa carrière, l’artiste de 27 ans organisait un mariage apparemment illégal avec sa protégée, la chanteuse Aaliyah, étoile filante du R’n’B outre-Atlantique. Les deux artistes auraient eu des rapports sexuels, d’après une choriste de R. Kelly interrogée par l’équipe du documentaire. Rappelons tout de même que la chanteuse était alors âgée de… 15 ans.

À noter toutefois que la mère de la chanteuse (décédée dans un accident d’avion aux Bahamas en 2001) nie cette version des faits sur Twitter et accuse le témoin d’être « une menteuse ».

Pédophilie

Il y a quelques années, une affaire au sujet d’une sextape du chanteur avec une fille de 14 ans éclatait au grand jour. Si les accusations étaient des plus sérieuses, le chanteur n’a jamais été condamné pour cette histoire. D’après plusieurs autres témoins contactés pour la réalisation du documentaire, R. Kelly s’adonnerait pourtant régulièrement à des rapports sexuels avec des mineures (notamment avec des filles âgées entre 14 et 16 ans), et n’aurait pas hésité pas à aborder des filles de 12 ans.

Rapports sexuels en public

Autre fantaisie dans la vie sexuelle très perturbée de R. Kelly : les rapports en public. Comme le révèle la première partie du documentaire, l’interprète de « I Believe I Can Fly » aime être vu en pleine action. Ainsi, il aurait demandé à l’une de ses maîtresses (mineure elle aussi) de procéder à un acte sexuel en voiture alors qu’il y avait ses potes sur la banquette arrière. Sympa. D’après un autre témoin, R. Kelly aurait également eu un rapport sexuel lors d’un enregistrement en studio, avec en prime les gens présents qui regardaient derrière la vitre. Ambiance.

You Are Not Alone

Artiste plébiscité durant les nineties, R. Kelly a écrit l’un des plus grands tubes de Michael Jackson, « You Are Not Alone ». Or si la chanson a été un immense succès, la petite histoire de sa création est bien plus triste. D’après une ancienne maîtresse de R. Kelly, celui-ci aurait ainsi écrit la chanson « en pensant à elle ». Robert Sylvester Kelly, de son vrai nom, l’aurait d’ailleurs mise enceinte alors qu’elle n’avait que 17 ans (elle a finalement subi une fausse couche). D’un coup, les paroles du morceau prennent un sens complètement différent – même si plusieurs niveaux de lecture demeurent possibles.

Le calvaire d’Andrea Lee
Andrea Lee a été mariée durant 13 ans au chanteur. Dans le documentaire, elle raconte avec beaucoup d’émotion et de détails les agissements de R. Kelly. Après avoir rencontré l’artiste alors qu’elle n’avait que 17 ans (une habitude pour lui, vous l’aurez compris), celui-ci lui a proposé de l’engager en tant que danseuse. Peu à peu, la star aurait profité de son emprise sur la jeune femme pour abuser d’elle sexuellement, la torturer et la séquestrer. Un supplice qui aurait duré plusieurs années et que le chanteur continuerait d’infliger à d’autres victimes.

Qui peut en bénéficier ?

L’arrêté ministériel encadrant les passeports diplomatiques établit une liste précise des ayants droit :

  • les cadres de la diplomatie : les ambassadeurs, les conseillers et secrétaires des affaires étrangères, les responsables des systèmes d’information et de communication à l’étranger ;
  • le président de la République, le premier ministre, le président du Sénat, le président de l’Assemblée nationale et les membres du gouvernement, pour la durée de leur fonction ;
  • les conseillers spécialisés occupant un poste de chef de service auprès d’une mission diplomatique française à l’étranger, uniquement pour la durée de leur mission ;
  • à titre exceptionnel, les titulaires d’une mission gouvernementale diplomatique « lorsque l’importance de cette mission est jugée suffisante par le ministre des affaires étrangères » ;
  • à titre de courtoisie, les anciens présidents de la République, premiers ministres et ministres des affaires étrangères, ainsi que les anciens agents ayant obtenu la « dignité d’ambassadeur de France ».
  • les conjoints et enfants mineurs des titulaires d’un passeport diplomatique peuvent également en faire la demande.
En complément, il existe aussi un « passeport de service » destiné aux fonctionnaires qui ne peuvent pas demander le passeport diplomatique. Il sert notamment aux militaires ou logisticiens qui doivent se rendre à l’étranger pour une mission précise au service de l’Etat et a une durée de validité de cinq ans.

L’encadrement des passeports diplomatiques (Delphine)

Qui peut en bénéficier ?

L’arrêté ministériel encadrant les passeports diplomatiques établit une liste précise des ayants droit :

  • les cadres de la diplomatie : les ambassadeurs, les conseillers et secrétaires des affaires étrangères, les responsables des systèmes d’information et de communication à l’étranger ;
  • le président de la République, le premier ministre, le président du Sénat, le président de l’Assemblée nationale et les membres du gouvernement, pour la durée de leur fonction ;
  • les conseillers spécialisés occupant un poste de chef de service auprès d’une mission diplomatique française à l’étranger, uniquement pour la durée de leur mission ;
  • à titre exceptionnel, les titulaires d’une mission gouvernementale diplomatique « lorsque l’importance de cette mission est jugée suffisante par le ministre des affaires étrangères » ;
  • à titre de courtoisie, les anciens présidents de la République, premiers ministres et ministres des affaires étrangères, ainsi que les anciens agents ayant obtenu la « dignité d’ambassadeur de France ».
  • les conjoints et enfants mineurs des titulaires d’un passeport diplomatique peuvent également en faire la demande.

En complément, il existe aussi un « passeport de service » destiné aux fonctionnaires qui ne peuvent pas demander le passeport diplomatique. Il sert notamment aux militaires ou logisticiens qui doivent se rendre à l’étranger pour une mission précise au service de l’Etat et a une durée de validité de cinq ans.

Le rappeur Nick Conrad jugé pour incitation à la haine racial (Andrea)

Après la circulation de son vidéo clip sur les réseaux sociaux, l’artiste a été fortement critiqué pour invitation à la violence et au racisme « anti-blancs ». Des hommes politiques ont condamné la diffusion de ce message de violence relayé pour une grande partie de la population

Le parquet de Paris a requis mercredi une amende de 5.000 euros avec sursis à l’encontre du rappeur noir Nick Conrad, jugé pour provocation directe au crime en raison d’un clip, « Pendez les Blancs », qui avait suscité un tollé cet automne.

Le rappeur, qui avait été propulsé hors de l’anonymat par cette polémique, « a outrepassé les limites autorisées de la liberté d’expression dans ce genre singulier qu’est le rap », a estimé le procureur devant la chambre de la presse du tribunal correctionnel. Aux yeux du représentant de l’accusation, « il n’y a pas d’élément de distanciation, c’est l’ensemble de l’oeuvre qui est violente ». « Il y a bien une charge violente à l’encontre d’une population, identifiable et stigmatisée, en l’occurence les blancs », a-t-il insisté. Nick Conrad, qui a perdu son emploi de réceptionniste dans un palace, « a déjà dans une certaine mesure payé les conséquences », a toutefois estimé le procureur.


Le racisme anti-blancs

En septembre 2018, la diffusion de son clip ultraviolent, « PLB » pour « Pendez les Blancs », avait enflammé les réseaux sociaux. D’abord très confidentiel, ce clip repéré par des personnes proches de l’extrême droite y voyant l’expression d’un « racisme anti-blancs » avait suscité de nombreuses condamnations au sein du gouvernement et dans la classe politique.


« Une dénonciation du racisme à travers l’évocation à l’envers »

Après la diffusion du clip à l’audience, le rappeur de 35 ans, cravate, boucles d’oreilles et bracelet au poignet, a défendu une oeuvre revendicative, certes réaliste, mais de fiction, truffée de références à des films comme American History X qui tente d’expliquer l’origine du racisme et de l’extrémisme aux États-Unis. Selon Nick Conrad – un pseudonyme – il s’agit d’une dénonciation du racisme à travers l’évocation « à l’envers » de l’esclavage, des lynchages subis par les Noirs, une Histoire dont il « souffre par répercussion ».

Le tribunal l’a plusieurs fois questionné sur le discernement du public devant un clip si réaliste. Comment être sûr que certains internautes n’y verraient pas « un appel à la violence » ? l’a interrogé le président, citant ensuite un passage de la chanson appelant à tuer « des bébés blancs ». « Je compte sur le fait que ce soit trop gros pour être vrai », a répondu le rappeur. A l’issue des plaidoiries de la défense, le jugement sera mis en délibéré.