Des visites coquines des maisons closes de Paris

Sexy_Store,_Pigalle,_Paris_15_August_2006

L’association « Les sous-pavés » qui propose des visite insolites de Paris met à l’honneur les maisons closes. A partir de ce mardi 19h00, vous pourrez partir à la découverte du Pigalle historique. A l’époque où la capitale comptait plus de 200 maisons closes, la guide Charlotte vous contera des anecdotes coquines, à la rencontre des célèbres courtisanes du 20ème siècle.

Capucine Japhet

Assassinat d’un policier et de sa compagne à Magnanville : six personnes interpellées

Six personnes ont été interpellées lundi matin dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat de deux policiers par un jihadiste dans leur pavillon de Magnanville en juin 2016. 

Crédit : CC
Crédit : CC

 

Trois femmes et trois hommes ont été placés en garde à vue lundi matin dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat des deux policiers à Magnanville en juin 2016. Les six personnes ont été interpellées à Versailles sur commission rogatoire d’un juge d’instruction. Les investigations visent à préciser le rôle que ces personnes ont pu jouer dans la commission des faits selon une source proche du dossier.

Une policière et sa fille arrêtées

Une policière, major de police des Yvelines et ancienne déléguée départementale du syndicat Alliance, fait partie des personnes placées en garde à vue. Mais les enquêteurs s’intéressent surtout à sa fille, également placée en garde à vue et présentée comme radicalisée.« Je la connais, je la vois mal tomber là-dedans, je tomberais des nues », a réagi auprès de l’AFP Frédéric Lagache, secrétaire général adjoint d’Alliance. Selon lui, la policière avait démissionné de ses fonctions pour ne pas entacher l’image du syndicat, après la révélation en interne d’une perquisition diligentée à son domicile car elle avait hébergé une femme fichée S. à une date non précisée.

Un deuxième homme ?

Trois hommes sont déjà mis en examen dans cette enquête. Les deux premiers avaient été vite identifiés. Condamnés en 2013 aux côtés d’Abballa dans une filière afghano-pakistanaise de recrutement au jihad, Charaf Din Aberouz, 31 ans, et Saad Rajraji, 28 ans, sont soupçonnés d’avoir pu apporter un soutien logistique. Mais les enquêteurs ne retenant pas leur complicité directe dans l’attaque, ils ont finalement été relâchés sous contrôle judiciaire.

En revanche, ils pensent avoir identifié un possible deuxième homme en la personne de Mohamed Aberouz, 24 ans. Ce frère cadet de Charaf Din a été mis en examen le 11 décembre pour « complicité d’assassinats terroristes » et incarcéré. Entendu une première fois en avril 2017 en garde à vue, Mohamed Aberouz, 24 ans, était ressorti libre, faute de preuves. Mais à la fin de l’été, les policiers avaient fait le rapprochement entre son profil génétique et l’ADN retrouvé « sur le repose-poignet droit de l’ordinateur » du couple.Mohamed Aberouz, qui reconnaît son amitié avec Abballa mais clame son innocence, est devenu peu à peu aux yeux des enquêteurs le « mentor religieux » du jihadiste et le « co-auteur et inspirateur » de son acte, selon une synthèse de la Sous-direction antiterroriste (Sdat) dont l’AFP a eu connaissance. Mohamed Aberouz leur a assuré que le jour de l’attentat, « il n’avait quitté son domicile que pour se rendre à la mosquée aux heures de prière », en plein Ramadan. « La preuve ADN n’est pas infaillible« , estiment ses avocats Mes Vincent Brengarth et Bruno Vinay, qui ont demandé une nouvelle expertise.

Le 13 juin 2016, Jean-Baptiste Salvaing et Jessica Schneider avaient été assassinés chez eux, sous les yeux de leur petit garçon de 3 ans et demi, par Larossi Abballa, un homme se revendiquant de Daech. Le tueur avait été abattu par le Raid.

 

AFP et Caroline Baudry

 

 

Cocktail molotov à Tolbiac : l’enquête est ouverte

1404210829_358f5e23dd_b

Une enquête a été ouverte ce lundi matin après la découverte dimanche de cinq cocktails molotov à l’intérieur de la faculté parisienne de Tolbiac, bloquée depuis près de trois semaines par des opposants aux modalités d’accès à l’université.

Les engins ont été trouvés par un responsable de la sécurité du site devant lequel des échauffourées ont éclaté vendredi soir quand un groupe de jeunes casqués, armés de battes de baseball, a lancé des projectiles contre les étudiants bloqueurs.

L’enquête, ouverte par le parquet de Paris et confiée à la sûreté territoriale, devra déterminer qui est à l’origine de la fabrication de ces engins explosifs, a précisé une source judiciaire. Elle vise des faits de « détention de substance, produit incendiaire, explosif ou d’éléments destinés à composer un engin incendiaire ou explosif en vue de préparer une destruction, dégradation ou atteinte aux personnes », a précisé cette source.

Caroline Baudry avec AFP

L’université de Nanterre bloquée par des étudiants

Après le blocage illimité voté jeudi dernier à Tolbiac (La Sorbonne), des étudiants de Nanterre ont organisé lundi matin le blocus de leur faculté. Ils s’opposent à la sélection à l’université.

DaVRU_1X0AAC41l

 

Lundi matin, le bâtiment E de l’université a été bloqué par une poignée d’étudiants, selon notre journaliste sur place. Par mesure de sécurité, les autres bâtiments ont fermé leurs portes.

Dimanche, le président de la faculté de Nanterre, Jean-François Balaudé, avait empêché la Coordination étudiante de se réunir et d’organiser un blocus des lieux. Lundi matin, les étudiants ont donc tenté d’organiser une Assemblée générale, sans succès.

Des étudiants ont bloqué le bâtiment E avec des chaises, rendant son accès impossible. Des élèves en droit ont pu observer la scène depuis la salle où ils se sont retrouvés enfermés. Sur le campus, la semaine a été consacrée aux révisions des examens, aucun cours n’est donc prévu.

 

 

 

Un peu avant midi, la situation sur le campus était toujours incertaine. Malgré la tension des contestations sociales de ces derniers, l’ambiance sur place est toutefois plutôt calme. Des étudiants, une vingtaine selon l’AFP, étaient pourtant déterminés à conduire la grève. D’autres se sont plaints au contraire de ne pas pouvoir étudier, en prévision des examens qui approchent.

La police a déployé les grands moyens, avec une vingtaine de CRS intervenue devant le bâtiment E, toujours bloqué. Postés devant, les étudiants ont appelé à la démission de Jean-François Balaudé, le président de l’université de Nanterre.

 

 

 

 

Le temps de la pause déjeuner, les étudiants se sont dispersé et le calme est revenu sur le campus. Quelques étudiants se sont réfugiés sur le toit du bâtiment E, surveillés de près par les CRS, toujours en bas de l’édifice. Leur revendication est claire : non à la sélection à l’université.

 

 

 

 

Caroline Quevrain