Valls : le revenu universel de Hamon, « une mesure inapplicable » (Diane)

Manuel Valls, candidat à la primaire de la gauche, a opposé ce matin, sur BFM TV et RMC, une gauche crédible, dont il serait le représentant, à la gauche illusoire de ses adversaires.

Invité vendredi matin de Jean-Jacques Bourdin sur RMC et BFM TV, Manuel Valls s’est posé en représentant d’« une gauche crédible ». Face à une « une gauche d’opposition qui propose quelque chose d’illusoire », l’ancien Premier ministre propose « une gauche moderne, républicaine, innovante et qui fait de la solidarité ».

Le revenu universel, « une mesure inapplicable »

Le revenu universel proposé par Benoît Hamon a concentré ses critiques. « C’est une proposition inapplicable budgétairement et philosophiquement ». Lui propose plutôt « un revenu décent », qui consisterait en une fusion des minima sociaux et auquel les jeunes seraient éligibles.


Manuel Valls: « Le revenu universel de Benoit… par BFMTV

Parallèlement, Manuel Valls a formulé trois propositions pour augmenter le pouvoir d’achat des Français. Poursuivre la baisse de l’impôt sur le revenu pour les classes moyenne et populaire, tout d’abord. L’augmentation des petites retraites « de 800 euros par an », ensuite. Surtout, Manuel Valls compte rétablir la défiscalisation des heures supplémentaires, mesure adoptée sous la présidence de Nicolas Sarkozy et supprimée dès l’arrivée au pouvoir de François Hollande.

L’insécurité, une inégalité supplémentaire

L’ancien Premier ministre, qui a appelé à « faire attention au cynisme des illusions » a également tenu à défendre son bilan. « Pourquoi s’en défaire ? », s’est-il interrogé.

Concernant sa politique en matière de sécurité, qui a concentrée les critiques de l’électorat traditionnel de gauche, Manuel Valls y voit une nouvelle manière de lutter contre les discriminations. « C’est les plus faibles qui sont les premiers victimes de l’insécurité donc la gauche doit lutter contre cette inégalité supplémentaire. »

« Pas une gifle, un coup »

Manuel Valls est également revenu sur la gifle qu’il a reçue mardi lors d’un déplacement en Bretagne. « Un coup, pas une gifle », a-t-il précisé. L’ancien Premier ministre a indiqué ne pas y avoir vu une atteinte à sa personne ni une tentative d’humiliation. « Quand au nom d’une idéologie on porte un coup à quelqu’un qui représente l’intérêt général c’est qu’on veut s’attaquer à l’autorité. »

Manuel Valls a accepté de rencontrer son agresseur, condamné mercredi à trois mois de prison avec sursis, après une demande de l’avocate et du père du jeune homme. La rencontre aura lieu « après cette campagne des primaires ». « Je le ferai , parce que j’ai envie de discuter. Je veux essayer de comprendre comment un jeune garçon peut basculer ainsi dans une forme de violence. Il ne faut pas laisser passer cette violence », a-t-il précisé, avant de conclure : « Moi, je crois à la règle. »


Manuel Valls accepte de rencontrer le jeune… par BFMTV

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